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«La chienne de Pavlov», Cato Fortin

Source : Le Devoir

Premier roman Cato Fortin, La chienne de met en scène une jeune trentenaire qui fera face à une succession de malheurs, dont le décès de sa grand-mère adorée. Si les thèmes abordés sont graves, le foisonne en scènes délirantes où l’on célèbre avec panache la vie, la solidarité féminine et la sexualité décomplexée — peu importe l’âge, la classe sociale, l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Il faut dire qu’après son dernier souffle, la veuve joyeuse et délurée réserve son lot de surprises à sa petite-fille : « Ma grand-mère avait le cul tatoué et je n’en savais rien, et maintenant son cul n’existe plus. » Dans la veine de Filles-commandos bandées (Les Herbes rouges, 1976), de Josée Yvon, et de Fèms magnifiques et dangereuses (XYZ, 2021), de Kai Cheng Thom, ce roman ludique à la langue crue et à l’imagination débridée revendique à cor et à cri une révolution des moeurs, condamne avec fracas la masculinité toxique et réclame sans concession la fin du patriarcat.

La chienne de Pavlov

★★★

Cato Fortin, XYZ, , 2023, 146 pages

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