Extraits d’un monologue intérieur au fil des pages. Page 17 : « Tiens, ce personnage principal rappelle un peu Carrie Bradshaw, en version maman. » Page 21 : « Ouh là, cette Mia est fatigante, ce livre s’annonce pénible. » Page 53 : « Ah, c’est fait exprès ! » Page 62 : « Heille ! Wô, la malade ! » Page 91 : « Il serait sain de poser l’ouvrage et de prendre une pause de ce personnage dangereux, toxique et raciste, mais impossible de s’arrêter… » Bref, lire ce troisième roman tragicomique signé Claudia Goyette est un peu comme regarder un accident de voiture : c’est horrible, mais on veut savoir jusqu’où ça va aller. Il donne la parole à une mère récemment séparée qui fait tout pour pourrir la vie du père de son enfant et, par le fait même, celle de sa progéniture, traumatisme intergénérationnel oblige. Le projet aurait pu échouer dans des mains moins habiles, mais l’autrice parvient à exploiter avec finesse notre curiosité malsaine pour la psychologie tordue de cette femme vile et misérable. Tout de même, était-il nécessaire d’y consacrer 360 pages ? Pas nécessairement.
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