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La force des sorcières, selon Myriam Vincent

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L’entrée littéraire de Vincent a été éclatante. Son premier roman, Furie, a remporté le des Rendez-vous du premier roman, tandis que son second, À la maison, s’est hissé parmi les finalistes du Prix des libraires. En plus de ces lauriers, l’ porte divers chapeaux, elle qui est directrice de la collection « prose » chez Poètes de brousse, et éditrice chez Monsieur Ed.

Elle s’invite ces jours-ci sur de nouveaux territoires, puisqu’elle fait paraître un premier roman destiné d’abord à un public adolescent : La nuit du cadavre. C’est toutefois sans chapeau ni tuque que Le l’a rencontrée, dans un café de La Petite-Patrie, pour discuter de ce nouveau titre qui nous invite à Contrecœur, où des fantômes malveillants promettent de nous faire passer un palpitant mauvais quart d’heure.

S’approprier l’horreur

Le est né de l’initiative de l’équipe de La courte échelle, qui a sondé l’intérêt de l’autrice à participer à sa collection Noire. Il n’en fallait pas plus pour que sa machine à idée s’emballe. « Il faut dire que j’étais vraiment une trippeuse de romans d’horreur quand j’étais enfant et adolescente — les Frissons, les Chair de poule… Il y avait peu de titres québécois à l’époque, en tout cas, pas à la bibliothèque municipale de Contrecœur. C’est des livres que je lisais et relisais, alors quand j’ai reçu cette proposition, j’ai aussitôt été très enthousiaste. »

Les histoires se transportent dans nos vies et peuvent hanter nos nuits, admet-elle, mais il reste que le livre constitue une sorte d’espace sécurisé. « L’horreur, ça

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