En peu de mots, La foudre raconte l’histoire d’amour entre un homme et une femme dont le mari est en prison. Un beau et cruel roman d’amour où souffle l’air saturé des montagnes du Jura, mélange de liberté et de sauvagerie, mais aussi d’enfermement.
C’est dans les hauteurs de ce massif qui borde la Suisse que le narrateur du septième livre de Pierric Bailly, Julien (que tout le monde appelle John), solitaire et un peu attentiste, travaille l’été comme berger et l’hiver comme moniteur de ski. En couple avec une prof d’anglais, Héloïse, il compte la suivre après son transfert à La Réunion, dans l’océan Indien.
En lisant le journal, John découvre un jour qu’Alexandre, un ami du lycée perdu de vue depuis longtemps, devenu vétérinaire et militant de la cause animale, a tué d’un coup de planche un jeune homme de son village. Stupéfait, il contacte Nadia, l’épouse de ce doux colosse, elle aussi une ancienne camarade de lycée, pour tenter de comprendre comment a pu se produire l’impensable. Pendant le procès, et dans les années qui vont suivre, Julien et Nadia, mère de deux jeunes enfants, vont se rapprocher et développer une histoire d’amour passionnée. À l’ombre des montagnes du Jura et dans un secret qui deviendra de plus en plus lourd.
« J’ai grandi dans un tout petit village perdu au milieu de la forêt », raconte Pierric Bailly, 41 ans, joint à Lyon quelques jours avant sa première visite au Québec, dans le cadre du Salon du livre de Montréal.
« Je
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