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« La ligne de nage», Julie Otsuka

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Qui ne voudrait pas trouver un lieu où sont absents les incendies, les alertes à la pollution, les grèves et les embouteillages ? Un endroit où les rides s’effacent et « les cheveux gris disparaissent sous les bonnets bain bleu foncé » ? Bienvenue à la piscine, avec ses corridors de nage et sa petite communauté d’assidus, pour qui nager est une drogue choisie. « En allant à la piscine, la plupart du temps, nous laissons nos problèmes là-haut, sur terre. » Mais lorsqu’une fissure apparaît au fond de la piscine et peu à peu grandit, Alice commence à s’enfoncer dans les méandres de sa , ravivant les souvenirs enfouis de son internement dans un camp pour Nippo-Américains au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les lecteurs qui ont découvert l’écrivaine américaine avec Certaines n’avaient jamais vu la mer (Phébus, étranger 2012) auront vite envie de se plonger dans La ligne de nage, son troisième titre. Une histoire qui se déploie avec la force et le calme contagieux d’un manifeste poétique.

La ligne de nage

★★★★

Julie Otsuka, traduit de l’anglais () par , Gallimard, , 2022, 176 pages

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