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La littérature après #MoiAussi

Source : Le Devoir

Afin de marquer les cinq ans du mouvement #MoiAussi (#MeToo), Le propose une série de textes montrant le chemin parcouru ou dressant un état des lieux dans différents secteurs culturels.

Juillet 2020. Depuis quelques mois, le traverse la deuxième vague du mouvement #MoiAussi, qui dénonce les violences sexuelles subies par les femmes et la culture du viol. Après des mois d’échanges à propos de leur environnement de travail, 150 femmes de lettres québécoises font paraître un texte collectif destiné à la communauté littéraire. Ensemble, elles dénoncent la « culture du silence favorisant les violences à caractère sexuel, qui sévit dans le milieu littéraire depuis plusieurs années, voire des décennies », et exigent que cette prise de parole soit suivie d’engagements fermes, « de réformes et d’actions réparatrices claires, concrètes et transparentes, afin de briser cette culture du silence et de faire cesser les violences qu’elle dissimule et entretient ».

Dans la foulée de ce cri du coeur, toutes les grandes organisations littéraires — l’Union des écrivaines et des écrivains du Québec, l’Association des libraires du Québec et l’Association nationale des éditeurs de livres — ont assuré les écrivaines de leur appui et ont promis de passer à l’action.

« Ce que cet élan de solidarité entre les autrices a démontré, surtout, c’est l’idée selon laquelle la sécurité des femmes repose encore aujourd’hui entièrement sur les principales intéressées, souligne Mylène Bédard, professeure à l’Université Laval et spécialiste de la littérature des femmes. Ce sont elles qui doivent agir comme

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