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«La maison de mon père»: Akos Verboczy, fils d’Amérique

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Un homme revient à , capitale la , pour la première fois depuis les funérailles de son douze ans plus tôt. Sa rebondit sur les vieilles pierres de Budapest, se heurte aux fantômes de l’Histoire et à ceux de sa première .

Piloté tantôt par un ami d’enfance, tantôt par un cousin, le narrateur au prénom « archi-hongrois » de La maison de mon père, qui occupe un emploi de « gratte-papier » à — en plus d’être l’auteur d’un à propos de son immigration —, entend séjourner dans la perle du Danube une petite semaine. En touriste, en pèlerin, en exilé. « Pour voir si j’y suis encore », répond-il à l’ami venu l’accueillir.

Son projet, encore vague, est de retrouver la petite maison de campagne de son père resté en Hongrie, un photographe publicitaire qui a connu une longue déchéance. Ou plutôt la maison qui appartenait à la troisième femme de son père, un ancien pressoir de vignoble qu’il avait rénové à flanc de colline dans la région du lac Balaton, « caché derrière le cul du diable ».

Avec La maison de mon père, Akos Verboczy nous offre un premier roman nostalgique, dédié « à ceux qui restent », cahier d’un retour au pays natal sans triomphe, dans lequel un narrateur zigzague dans les lieux qui ont marqué son enfance heureuse.

Une quête improvisée, aux accents légers de road trip, qui se heurte à la réalité parfois amère qui colle telle une seconde peau à l’exilé : l’impossibilité du retour.

« J’avais envie d’aller

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