Source : Le Devoir
Entre ses cours au cégep de Limoilou, son couple à la dérive et son emploi à La Belle Province à Vanier, Audrey Demers, 19 ans, cultive une véritable passion pour la musique, à la fois phare et refuge dans un parcours précaire. Mais comme tout vient à point, en l’espace de quelque six mois, cette morosité laisse place à des occasions qui lui ouvrent la porte d’un éventuel avenir musical. Difficile de ne pas faire de lien entre cette Audrey, jeune musicienne de Beauport, et Pascale Picard, autrice originaire de Québec, qui signe son premier roman avec La note de passage. Dans une langue spontanée et sans détour, l’autrice met en lumière la genèse d’une carrière musicale, le tout sur fond de ladite ville avec ses endroits mythiques, ses rues et ses pubs, que le personnage sillonne allègrement en voiture ou dans le Métrobus 800. Le tout est saupoudré, sans surprise, de plusieurs références musicales et de renvois à la culture populaire qui appuient la traversée de l’héroïne. Un roman intimiste, simple, sans prétention ni grande ampleur, mais sincère et bien mené.
La note de passage
★★★
Pascale Picard, Québec Amérique, Montréal, 2025, 240 pages
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