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«La reine de rien»: dans la tête d’une femme en colère

Source : Le Devoir

Ayant renoncé à écrire une trilogie autour du personnage central La déesse des mouches à feu (Le , 2014) par crainte de tomber dans la redite, ignorait qu’elle allait renouer avec Catherine Pelletier, « reine de toute » autoproclamée à 14 ans, en entreprenant l’écriture d’un roman sur la séparation d’un couple.

« J’ai toujours voulu faire en fiction le moment où le couple se sépare ; j’avais même pitché un projet de télé avant la sortie de Marriage Story (2019), de Noah Baumbach. En fiction, c’est soit un couple qui se rencontre, soit un couple après la séparation. Ce qui m’intéressait, c’était de montrer le couple pendant la séparation. Au bout de 15 pages, je me suis rendu compte que le personnage du roman, c’était Catherine. Et Catherine n’est pas fine. En fait, je pense qu’elle est fâchée. La reine de rien, c’est un Kill Bill matrimonial ! Après elle, le déluge ! » confie la romancière.

On vit dans une société hypersexualisée, mais les femmes qui expriment leurs désirs font peur. Sur Instagram, quand c’est des filles dont c’est le métier d’être pitounes, on trouve ça correct, mais quand c’est quelqu’un dans la vraie vie, on dit que c’est une intrigante, une mauvaise fille, une mauvaise mère. Une femme qui sait ce qu’elle veut fait peur, une femme plus vieille fait peur, une femme qui dit aimer le pouvoir et l’argent fait peur.

Journaliste dans un grand quotidien montréalais, mariée à , téléphage qui s’occupe de leurs enfants, Juliette et ,

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