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La romance ou les enfants?

Source : Le Devoir

« Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » Dès l’âge tendre, cette phrase, martelée comme un mantra dans les contes, les , les livres et d’autres formes de , enseigne aux fillettes que la quête du repose sur deux choses : l’amour, celui qui dure, et la maternité.

« Mais moi, ma vie — que je trouve belle et douillette, en passant —, c’est plutôt : elle vécut heureuse une journée sur deux, tout dépendant de son cycle menstruel et des aléas de son coeur libre, et ne sut pas si elle voulait se déchirer les entrailles en accouchant. Moins cute. Plus réaliste. Plus juste. Plus moi, surtout », répond Sarah-Maude Beauchesne à cette injonction dans Faire la romance.

Être ou ne pas être mère, telle est la question au coeur de ce nouveau récit de l’ et scénariste — « son plus intime à ce jour » —, qui raconte les nombreuses contradictions, prises de conscience et incertitudes qui ont accompagné sa décision de ne pas avoir d’enfant.

« C’est la plus grande quête de ma vie », affirme l’écrivaine, attablée dans un café de Rosemont, à , où elle est de passage pour le tournage de la première saison de son prochain projet télé, Bellefleur. « J’ai vécu une période de grosses tempêtes et de tourmentes dans les dernières années. La question de la maternité m’obsédait de manière viscérale. Ça m’habitait tellement que j’avais de la difficulté à mener une vie normale. Je ne pouvais pas émettre une opinion, faire une activité ou prendre une décision

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