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La sélection de bandes dessinées du mois d’avril

Source : Le Devoir

Cultiver le deuil

Pour sa première publication en français (dans une traduction de l’auteur montréalais Alexandre Fontaine Rousseau), l’artiste portugaise Joana Mosi nous offre, avec La mangouste, une incursion tout en douceur dans le monde du deuil. D’abord, il y a le personnage principal, , qui tente de manière pas trop convaincante de se guérir de la mort d’un être cher, un deuil qui prend la forme symbolique, ici, d’une mangouste qui détruit le petit potager qu’elle tente d’entretenir. Vivant avec elle, son frère Joël, qui vient de perdre son emploi, sa relation et son appartement et qui passe ses journées à jouer à des jeux vidéo, tente tant bien que mal de ne pas nuire à sa soeur. Et il y a cette mère qui ne comprend rien, mais un tout petit peu, quand même. Le dessin, minimaliste et fin, porte ce moment en suspension dans lequel nous entrons comme on met le pied dans une piscine dont l’eau est juste un peu trop froide et dont nous ignorons la profondeur, en essayant de comprendre cette saudade qui semble peser sur cette famille qui pourrait être la nôtre.

La mangouste
★★★1/2
Joana Mosi, traduit de l’anglais par Alexandre Fontaine Rousseau, Pow Pow, , 2023, 192 pages

La souffrance de Freud

Pour sa première tentative dans le monde de la bande dessinée, Suzanne Leclair, une psychiatre ayant étudié aux Beaux-Arts dans une ancienne vie, prend le pari de nous raconter Sigmund Freud, le père fondateur de la psychanalyse. Mais, ici,

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