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La sélection de polar du mois d’octobre

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Fièvre guyanaise
 

La journaliste et globe-trotteuse (La fille fer) écrit, dans la note placée à la fin de Vert comme l’enfer, avoir été « marquée à vie » par son séjour en Guyane, pays dont « on ne s’évade jamais vraiment ». Depuis quelques décennies, elle porte donc en elle le territoire français d’outre-mer qui sert de toile de fond — et bien plus — à ce nouveau roman dans lequel s’intercale le destin de deux femmes : Alice qui, dans les années 1980, pour échapper à une relation toxique, part à l’aventure dans la jungle amazonienne ; et Flora qui, aujourd’hui à , tente de percer le secret de ses origines. Si les deux destins sont passionnants à suivre, même si on devine assez vite le lien entre eux, le premier lieu se démarque par le dépaysement et la densité oppressante de ce qui s’y déroule et de ceux qui l’habitent ; et par sa couleur, qui va bien au-delà du vert du titre : on y (res)sent la chaleur, l’humidité, la fièvre, l’angoisse, la présence de l’Histoire. Finalement, ce vert est très noir.

Sonia Sarfati

Vert comme l’enfer
​★★★ 1/2
Isabelle Grégoire, , , 2022, 269 pages

populaire
 

Il y a un ex- grognon. Il y a une jeune fille persuadée que sa mère ne s’est pas suicidée, mais qu’elle a été tuée. Ces deux-là sont faits pour s’entendre (après moult chamaillages). L’enquête s’ensuit. Les ingrédients du polar sont là. Même le Times s’en mêle, décrivant l’auteur d’Angélique comme « le maître

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