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«La sirène de Black Conch», Monique Roffey

Source : Le Devoir

Dans la mer des Caraïbes, David le pêcheur, chantonnant sur sa pirogue, reçoit la visite d’une sirène, en errance depuis qu’une malédiction s’est abattue sur elle des siècles plus tôt. Au premier regard, il en tombe éperdument amoureux. Lorsqu’elle est capturée par des touristes américains, David met tout en oeuvre pour la sauver. De retour sur la terre ferme, la sirène redevient peu à peu une femme, et voit son amour naissant rongé par le passé et par la haine et la destruction qui traversent le temps. Dans une langue ample, sensuelle et audacieuse qui épouse à merveille la métamorphose de son héroïne, Monique Roffey transforme une histoire en apparence familière en une exploration contemporaine et passionnante de l’héritage du colonialisme, des inégalités raciales et de la misogynie ordinaire. En adoptant en alternance les points de vue de personnages qui occupent différents rangs dans la société trinidadienne, la romancière expose la richesse et les nuances de la nature humaine, le tout porté par des paysages à couper le souffle et un récit ensorcelant. À lire.

La sirène de Black Conch

★★★★

Monique Roffey, traduit par Gerty Dambury, Mémoire d’encrier, Montréal, 2023, 303 pages

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