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«La vie des gens libres»: l’identité mise en question

Source : Le Devoir

Dans un septième roman, la Parisienne d’adoption Marie-Ève Lacasse délaisse l’autofiction et s’aventure dans l’univers d’une femme médecin qui, après quelques années de prison pour faute professionnelle grave, tente de réintégrer la société en devenant ménagère et d’obtenir ainsi réparation. L’autrice offre ici une fresque sociale dans laquelle les notions d’identité et de liberté participent à la création de soi, d’un idéal de soi.

Jointe à Montréal, où elle est venue pour la promotion de La vie des gens libres, Marie-Ève Lacasse confie s’être, et ce, pour la première fois depuis qu’elle écrit, « autorisé la fiction pure ». Une chose, dit-elle, à laquelle elle ne s’était pas adonnée du moins dans ces quatre derniers livres, où la part autobiographique était quand même importante. « Même si c’était déguisé. Par exemple, dans Peggy dans les phares, je raconte l’histoire de quelqu’un d’autre, mais j’y ai mis beaucoup de ma vie personnelle. Puis, dans les livres qui ont suivi, c’est vrai que je racontais pas mal de choses […] des parts de moi qui prenaient place dans les personnages. […] C’est vrai que c’était assez inspiré de mon expérience. Et cette fois, je me suis dit : “Voilà, je vais m’imposer ce défi formel.” » Un livre de pure fiction, ex nihilo, dit-elle, dans lequel elle a voulu « créer des mondes, des personnages, des décors, des costumes, des ambiances qui sont loin d’[elle] et en même temps qui se rapprochent des thématiques qu’[elle a] toujours développées, à savoir notamment la domination ».

Rapport de domination

Un fil rouge qu’elle peut

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