Image

La vraie nature de Patrick Senécal

Source : Le Devoir

À 54 ans, sait très bien qu’il n’est plus la saveur du mois dont les médias parlent avec enthousiasme lors de la rentrée littéraire. Toutefois, après 28 ans de carrière, le natif de Drummondville peut se targuer d’avoir conservé un lectorat fidèle qui attend impatiemment chacune de ses offrandes. Cet automne, ses lecteurs risquent d’être quelque peu ébranlés en découvrant Résonances, roman pour lequel l’auteur a voulu s’éloigner de son genre de prédilection.

« Je n’aurais jamais pu écrire ce roman-là il y a 20 ans, confie le romancier, rencontré dans les bureaux du . Je sors un peu de ma zone de confort, mais ça demeure un thriller, même si je ne voulais pas que ce le soit tant que ça. Quand je faisais mon plan, je le construisais vraiment comme un thriller. Je me suis alors dit d’arrêter de lutter contre ça. Je suis content d’avoir constaté que je fais du thriller parce que ça m’habite et que c’est dans ma nature. »

Que ses nombreux admirateurs soient rassurés. Plusieurs éléments propres aux romans de Senécal, quand ce ne sont pas des clins d’oeil directs à ses livres et à sa ville natale, se retrouvent dans Résonances. Ainsi Théodore Moisan, le personnage principal, est un écrivain vivant de sa plume, dont l’un des amis, Gilles Vincent, est professeur de littérature au cégep. D’ailleurs, le romancier semble prendre plaisir à souligner qu’ils appartiennent à la classe privilégiée, celle des hommes caucasiens hétérosexuels dans la cinquantaine malmenée par le mouvement woke.

« Il y

[...] continuer la lecture sur Le Devoir.

Laissez un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *