Source : Le Devoir
Joël Dicker s’est fait refuser plusieurs de ses histoires avant de devenir le prolifique et célèbre écrivain que l’on connaît aujourd’hui. Heureusement, il est déterminé. Pour lui, l’écriture est une passion, voire une pulsion, qui ne peut être freinée. À un point tel que lorsqu’il imagine sa célèbre enquête, La vérité sur l’affaire Harry Quebert (Éditions de Fallois, 2012), il rêve déjà d’une trilogie, et ce, bien qu’il s’attende à des rebuffades.
La suite est digne d’un conte de fées. Le livre séduit Bernard de Fallois, éditeur d’une maison française indépendante — avant de gagner le cœur du monde entier. Traduit en 40 langues et vendu à plus de 5 millions d’exemplaires, La vérité sur l’affaire Harry Quebert est le roman francophone le plus vendu de la dernière décennie dans l’ensemble de l’édition française. Joël Dicker décide même de fonder sa propre maison d’édition, Rosie & Wolfe, et de récupérer les droits sur ses livres.
Les portes sont donc grandes ouvertes pour ce projet de trilogie. Mais le romancier hésite. « Je ne pouvais pas écrire tout de suite le tome 2… on aurait cru que je prenais le chemin facile, que j’essayais de surfer sur mon succès, raconte-t-il, joint par Le Devoir lors d’une visite de quelques jours à Montréal. J’ai donc plutôt écrit le troisième, Le livre des Baltimore, et d’autres romans. Puis, je me suis senti prêt. »
L’affaire Alaska Sanders, paru depuis peu en librairie au Québec, est campé quelques années après l’affaire Harry Quebert, après que l’écrivain Marcus Goldman, qui
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