Image

«L’ancien calendrier d’un amour», Andreï Makine

Le Devoir Lire

Des rives de la mer Noire en 1913 jusqu’aux allées d’un cimetière de Nice en 1991, Valdas, fils d’un aristocrate russe, a tenté de résister mollement à l’oubli sans trop céder à « l’indifférente logique de la mort ». Pris entre le feu de la révolution russe et celui, parfois plus brûlant, des premiers émois amoureux, le héros stendhalien de L’ancien calendrier d’un amour, le vingtième roman d’Andreï Makine — le plus russe des écrivains français —, nous raconte sa vie tumultueuse. Lui dont la patrie intérieure a été le « champ des derniers épis », d’une brève mais éternelle passion amoureuse avec Taïa, une jeune Tzigane de Yalta décédée tragiquement entre ses bras. Après avoir pris la route de l’exil, l’ancien combattant de l’Armée blanche deviendra chauffeur de taxi à , dessinateur pour un cabinet d’architectes et résistant, toujours incapable de s’affranchir de sa fidélité aux fantômes. L’auteur du Testament français nous entraîne dans une traversée télescopée et romantique du XXe siècle.

L’ancien calendrier d’un amour

★★★ 1/2

Andreï Makine, , Paris, 2023, 198 pages

À voir en vidéo

[...] continuer la lecture sur Le Devoir.

Palmarès des livres au Québec

Laissez un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *