Encore une fois, cette année, les lecteurs ont été au rendez-vous pour l’évènement Le 12 août, j’achète un livre québécois, qui en était à sa 11e édition. Et au sommet des livres les plus vendus trônaient Rue Duplessis, de Jean-Philippe Pleau, Le garçon d’encre, de Marie-Christine Chartier, ainsi qu’Amiante, de Sébastien Dulude.
Publié à 9h17
L’initiative lancée en 2014 a ainsi permis de multiplier par 11 les ventes de livres québécois, en comparaison des quatre lundis précédents, selon les données de la Société de gestion de la banque de titres de langue française (BTLF).
L’organisme, qui comptabilise les ventes dans les librairies indépendantes, a notamment relevé une ruée « spectaculaire » vers la littérature québécoise, dont les ventes ont été de 17 fois supérieures qu’à l’habitude. En bande dessinée et en jeunesse, on parle respectivement de ventes multipliées par sept et par six.
Du côté de Renaud-Bray/Archambault, les ventes de livres québécois ont presque quadruplé par rapport à un lundi « normal » du mois d’août, note Floriane Claveau, directrice des communications.
Non seulement le mouvement ne semble pas fléchir, ajoute-t-elle, mais on retrouve des titres qui ne sont pas des nouveautés parmi les 10 meilleurs vendeurs – soit Ce que je sais de toi (d’Éric Chacour), Là où je me terre (de Caroline Dawson), La version qui n’intéresse personne (d’Emmanuelle Pierrot) et Que notre joie demeure (Kev Lambert).
Palmarès des ventes dans les librairies indépendantes pour la journée du 12 août 2024
Palmarès des ventes de Renaud-Bray/Archambault pour la journée du 12 août 2024