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«Le cadavre du canyon»: des couleurs trompeuses

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En principe, Thumps DreadfulWater peut se permettre de respirer plus calmement et de jouir du temps qui passe. En effet, il vient d’écarter définitivement le tueur en série qu’il pourchassait depuis l’assassinat de sa femme et de sa fille (voir Les meurtres d’obsidienne chez le même éditeur). Tout est désormais derrière lui, et il a bien l’intention de se remettre à la photographie, de consacrer plus de temps à sa relation avec et, pourquoi pas, de s’occuper de son diabète. Mais il y arrive difficilement.

Désœuvré presque, il accompagne donc son ami le shérif Hockney dans le canyon de Deep House où quelqu’un a pénétré illégalement dans l’enceinte clôturée d’un fabricant de peinture californien, qui teste là la de ses produits au , à la chaleur et au froid. Le clavier numérique qui permet d’y entrer a été activé à cinq reprises au cours des jours précédents et ils trouvent là une fourgonnette Mercedes incendiée trônant au milieu de grands panneaux de couleurs bariolés : une véritable « peinture cubiste », comme dit DreadfulWater. « Un délire de fleurs sauvages ». Sauf qu’il tombe plus tard, un peu plus loin tout au fond du canyon, sur un cadavre caché derrière un autre amas de panneaux colorés. Qui est cet homme, et que faisait-il dans ce coin de désert perdu ?

On découvrira rapidement un lien entre l’inconnu et la fourgonnette carbonisée dans laquelle il transportait des panneaux volés en Californie. Le shérif et son « adjoint spécial » saisissent d’ailleurs rapidement que toute cette affaire tourne autour

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