Source : Le Devoir
Deuxième tome, tout aussi charmant que le précédent (Tant que le café est encore chaud, 2021), de cette délicate trilogie du dramaturge et romancier Toshikazu Kawaguchi, Le café du temps retrouvé nous transporte une fois de plus dans ce mystérieux café de Tokyo, où l’on peut voyager dans le passé et, plus rarement, dans le futur, sans que cela n’ait d’incidences sur le présent. En plus d’y rencontrer quatre nouveaux clients, qui feront d’émouvants voyages dans le temps, on retrouve les fidèles employés du Funiculi Funicula, dont l’impassible Kazu. « Ses gestes fluides étaient empreints d’une grâce que rien ni personne ne pouvait altérer, comme si elle se livrait à quelque rituel solennel. » Si d’un chapitre à l’autre, l’auteur se répète en livrant les mêmes descriptions du café, de ses règles et de ses habitués, comme si les chapitres formaient des nouvelles publiées indépendamment, en filigrane, il y brode le destin de Kazu et dévoile le lien qui l’unit au fantôme de la dame en blanc.
Un café du temps retrouvé
★★★
Toshikazu Kawaguchi, traduit par Mathilde Tamae-Bouhon, Albin Michel, Paris, 2022, 224 pages
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