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«Le Coyote»: coeur de papa

Source : Le Devoir

Il y a une dizaine d’années, Camilo (Jorge Martinez Colorado) était le chef d’un restaurant prisé par la critique et les gourmets, Le Coyote. Forcé mettre la clé sous la porte pour des raisons que Katherine Jerkovic dévoilera plus tard dans ce de résilience et d’abnégation de soi, l’immigrant mexicain établi à travaille de nuit pour une compagnie d’entretien ménager. Alors que surgit la promesse d’un avenir plus doux pour ce veuf quinquagénaire vivant frugalement, Camilo sera confronté à un dilemme cornélien.

Ainsi, après que (Emmanuel Bédard), un ami de longue date, lui eut offert de remplacer le chef de son restaurant à La Malbaie, Camilo reçoit la visite de sa fille Tania (la chanteuse Eva Avila), qu’il n’a pas vue depuis des années. En annonçant à son qu’elle veut suivre une énième cure de désintoxication, Tania lui demande de prendre soin de son fils de cinq ans qu’elle élève seule, Zachary ( Desmeules Saint-Hilaire), dont Camilo ignorait l’existence.

Poursuivant délicatement son étudedu déracinement et de la transmission, Katherine Jerkovic, cinéaste québécoise née d’une mère uruguayenne et d’un père croato-argentin, offre un deuxième long métrage faisant contrepoint à son premier, le morose mais lumineux Les routes en février (2018), où une néo-Québécoise orpheline de père se rendait auprès de sa grand-mère en Uruguay afin de comprendre pourquoi ses parents avaient quitté leur pays natal une dizaine d’années auparavant.

Cette fois, la réalisatrice esquisse en demi-teintes le portrait d’un homme tourné vers l’avenir. Contrairement à

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