Le dramaturge Normand Chaurette est décédé

Né en 1954 à Montréal, Normand Chaurette signera, sur une période de 40 ans, plus d’une douzaine de pièces de théâtre, dont Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans (1981); Fragments d’une lettre d’adieu lus par des géologues (1986); Les Reines (1991); Le Passage de l’Indiana (1996); Le Petit Köchel (2000) et Ce qui meurt en dernier (2010).

Ses œuvres ont été jouées non seulement sur les planches de la métropole, mais aussi un peu partout dans le monde, y compris à New York, Paris, Bruxelles et Barcelone.

Ses premiers pas dans le monde de l’écriture se feront dans le cadre de ses études à l’Université de Montréal. En 1976, il remporte ainsi le premier prix du quatrième concours d’œuvres dramatiques de Radio-Canada, ainsi que le prix Paul-Gibson, pour le texte Rêve d’une nuit d’hôpital. Cette œuvre dramatique sera d’ailleurs diffusée sur les ondes de la société d’État.

Après un passage en enseignement et en écriture de fiction – une période pendant laquelle il publiera des nouvelles, des préfaces et autres critiques –, Normand Chaurette travaillera comme éditeur à la maison Leméac, entre 1984 et 1988.

Parallèlement, sa carrière de dramaturge continue de prendre de l’ampleur. En 1996, au cours d’une décennie faste où il publiera pas moins de sept pièces, en plus d’un scénario de film, il présente Le Passage de l’Indiana, dans le cadre du Festival d’Avignon, en France.

L’œuvre lui vaudra le Prix littéraire du gouverneur général, dans la catégorie théâtre. Il répétera l’exploit en 2001, pour Le Petit Köchel; ainsi qu’en 2011, pour Ce qui meurt en dernier, toujours dans la catégorie théâtre. Enfin, en 2012, il récolte de nouveau ce Prix, cette fois dans la catégorie essai, pour Comment tuer Shakespeare.