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«Le fils du Trickster»: entre réalités et mythes autochtones

Source : Le Devoir

Dans les enseignements et la tradition orale autochtones, le « Trickster », ou « filou », est un personnage mystérieux, tantôt héros culturel, tantôt fauteur de troubles, un puissant sage capable de changer de forme et de passer du des esprits au monde tangible pour jouer des tours et enseigner des leçons aux humains.

Chez les Premières Nations haisla et heiltsuk — communautés de l’écrivaine Eden Robinson —, l’histoire, racontée aux enfants pour leur enseigner les bonnes manières, fait du Trickster, aussi connu sous le nom de Wee’git, un corbeau qui brise les règles et n’hésite pas à séduire et à manipuler les gens pour arriver à ses fins.

Le fils du Trickster, premier tome d’une trilogie, déjà adapté au petit écran — la série Trickster peut être visionnée sur ICI Tou.tv —, raconte l’histoire de , un jeune Autochtone de 16 ans qui s’avère être le fils illégitime du Wee’git. Accro à l’alcool et à la cigarette, Jared tente de peine et de misère de terminer son secondaire, entre son commerce illégal de biscuits au pot, sa mère alcoolique et toxicomane ainsi que son franc-parler et son trop grand coeur, qui le mettent souvent dans de beaux draps.

Puis, il y a les apparitions, les hallucinations : des loutres cannibales, des hommes-gorilles, des lucioles philosophes et des visages à deux faces, moitié monstre, moitié homme, qui le hantent et le tourmentent, le révèlent à lui-même, font la lumière sur ses origines et esquissent un avenir qu’il n’avait jusqu’alors jamais envisagé.

Comme le

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