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Le petit musée des horreurs

Source : Le Devoir

À l’instar des séries d’anthologie Le de Ray Bradbury, The Twilight Zone. La quatrième dimension, dont la nouvelle version est narrée par Jordan Peele, et présente, Le cabinet de curiosités de Guillermo del Toro regroupe des histoires où l’horreur, la science-fiction et le surnaturel servent à illustrer les travers de l’âme humaine.

Au début des huit épisodes, le brillant cinéaste mexicain extirpe d’un meuble ancien aux innombrables tiroirs un objet qui sera au coeur du , de même qu’une statuette à l’effigie du réalisateur ou de la réalisatrice, la plupart rompus au genre, qui signe l’épisode. En plus d’être créateur et producteur du Cabinet de curiosités, Guillermo del Toro est l’auteur des histoires mises en scène dans les premier et dernier épisodes.

Dans Le lot 36, dont celui à qui l’on doit notamment Le labyrinthe de Pan a confié la réalisation à son fidèle directeur photo, Guillermo Navarro, et le scénario à Regina Corrado (Deadwood), Tim Blake Nelson incarne un homme endetté qui désire vendre de mystérieux artefacts trouvés dans un local de stockage. S’il ne s’agit pas du meilleur épisode, il a le mérite de donner le ton avec ses pièces désordonnées et poussiéreuses donnant sur des corridors sombres et suintants, où l’on croise l’incarnation de ses pires cauchemars.

D’ailleurs, dans chaque épisode, qu’il se déroule dans une luxueuse demeure victorienne, une masure sur le point de s’effondrer ou un bunker aseptisé, un grand soin est apporté à la création d’atmosphère et à la direction

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