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«Le plein d’ordinaire»: splendeurs et misères de l’adolescence

Source : Le Devoir

« C’est l’été à Boucherville, ce fameux été entre le secondaire et le cégep où on sent qu’on va devenir quelqu’un, mais on ne sait pas trop encore qui au juste. » Cette phrase, inscrite en quatrième de couverture du Plein d’ordinaire, résume à la perfection le premier roman d’Étienne Tremblay : le récit de Mathieu, un adolescent comme les autres, dont les rêves sont aussi grandioses que les dérapages, les amours, aussi puissants que les ennuis.

Employé de nuit dans une station-service, Mathieu, seul et aliéné par un flux de pensées qu’il ne parvient pas à énoncer, encore moins à démêler, se consume au rythme des cigarettes et des joints qu’il enchaîne. Entre une activation de pompes à essence et deux vérifications de billets de loto, le jeune homme cherche dans les couchers de soleil et les instants suspendus la et la distance avec le monde qui lui permettront de marcher dans les traces de Boris Vian, de forger sa nouvelle identité d’homme et, surtout, de trouver le courage de séduire la belle Val.

Fort de la candeur, des illusions, de la confiance et du goût du risque d’une adolescence privilégiée, Mathieu est vite confronté à la réalité de ses erreurs, de ses manquements et de ses regrets, entreprenant le chemin imprévisible — et semé de mauvais choix — de la vie adulte.

Chronique ordinaire des joies et misères de l’adolescence, Le plein d’ordinaire donne âme et corps à la réalité pétrie d’ennui d’une cernée par les contours d’une banlieue et

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