Image

«Le plongeur»: cuisine, dépendances et metal hurlant

Source : Le Devoir

Il n’y a pas de recette secrète pour réussir une adaptation cinématographique. Dans le cas d’un roman du calibre du Plongeur (Le Quartanier, 2016), de Stéphane Larue, des libraires du Québec 2017, plus grand semble le risque de s’y casser les dents. Or, le cinéaste Francis Leclerc et le coscénariste ont trouvé le parfait équilibre entre la volonté d’être fidèle au roman et celle de s’en distancier pour mieux se l’approprier.

« Quand tu adaptes une oeuvre, la distance est nécessaire, et ça fait un film encore meilleur quand il y a une liberté qui est prise », affirme Stéphane Larue, qui a agi à titre de consultant au scénario avec Éric de Larochellière, des éditions Le Quartanier. « Je voulais m’impliquer de façon très réservée afin qu’ils travaillent avec le plus d’autonomie possible. Je ne me voyais pas porter sur mes épaules l’adaptation de mon premier roman. »

« C’était la première fois que j’adaptais un livre et je ne savais pas trop comment faire, reconnaît Éric K. Boulianne. Avec Francis, le premier instinct qu’on a eu, c’était d’être fidèle,puis de prendre des libertés et d’ajouter du nôtre au fil des versions du scénario. Stéphane nous poussait à prendre nos distances de son roman et à faire notre film. »

Dès la première scène, tandis que la caméra de Steve Asselin nous emporte dans la cuisine de La Trattoria dans une atmosphère de film de genre, force est de constater que l’esprit du roman d’apprentissage autobiographique évoquant Le joueur, de Dostoïevski,

[...] continuer la lecture sur Le Devoir.

Laissez un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *