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L’autrice aime faire réapparaître dans ses romans des personnages issus des précédents, sans pour autant que les histoires soient liées. On revoit ainsi, dans La mer de la tranquillité, la Mirella de L’hôtel de verre qui tente de retrouver une amie depuis longtemps disparue. Le procédé fait penser aux séries dérivées, à la télévision : on prend un personnage pour l’envoyer vivre dans un écosystème différent. Ces liens entre les personnages — et les romans — n’alourdissent en rien le propos, et il n’est pas du tout nécessaire d’avoir lu les autres livres pour s’y retrouver. En outre, l’arrivée de nouveaux visages est loin d’être bâclée : Gaspery-Jacques, l’enquêteur, se révèle être un maître de l’illusion, se déguisant fort habilement pour mener ses recherches. Il pourrait bien revenir dans une prochaine œuvre.
