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«Le temps d’après»: notre besoin d’histoires

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Avec Dans la forêt (Gallmeister, 2017), son premier roman, aux États-Unis en 1997, Hegland racontait l’histoire de deux sœurs essayant de survivre après l’effondrement de la société, seules après la mort de leur , sur la terre familiale près de Redwood City, dans le de la Californie.

Après un viol, Eva, l’aînée, donnera naissance à un petit garçon au milieu de la forêt. Fin de l’histoire. Le roman était le journal tenu par la plus jeune des deux sœurs, qui se terminait sur la naissance de l’enfant, au milieu de la forêt.

L’, née en 1956 dans l’État de Washington, n’avait pas l’intention de donner une suite à cette histoire, dont la fin ouverte lui convenait parfaitement.

« J’avais le sentiment que Dans la forêt était un roman complet, que l’histoire était complète », nous raconte Jean Hegland, qui a fait une escale de quelques jours à après une tournée de promotion en , avant de poursuivre vers la Californie, où elle habite depuis la fin des années 1980.

Mais c’était sans compter le succès du livre, traduit depuis en une douzaine de langues, ainsi que les demandes répétées de nombreux lecteurs au fil des ans, souvent curieux de connaître le destin des deux adolescentes et de l’enfant né dans la forêt.

« Mais j’étais occupée à écrire d’autres romans, très différents. Et j’avoue que j’étais réticente à revisiter le même territoire. » Jusqu’à ce qu’elle réalise, il y a quelques années, qu’il lui arrivait souvent de penser à ses personnages et qu’il serait possible d’y

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