Le temps s’arrête jusqu’à dimanche au Salon du livre de Montréal

Jusqu’à dimanche, le Palais des congrès de Montréal devient le lieu de rendez-vous des lecteurs et lectrices avec la prochaine œuvre qui saura les émouvoir.

Le Salon du livre de Montréal, qui se déroule sous le thème de l’espace-temps, verra déferler plus de 2000 auteurs et autrices habités par une passion littéraire à transmettre. De quoi permettre à toutes les personnes qui ont soif de lecture de laisser le temps s’arrêter.

Les rencontres se succéderont sous trois formats : les grands entretiens, les tables rondes et les tête-à-tête. Parmi les grands entretiens, Dominic Tardif rencontrera Sébastien Dulude pour parler de son roman Amiante et Émilie Perreault interrogera Kev Lambert, quelques semaines après la sortie de son roman Les Sentiers de neige.

Les tables rondes aborderont autant de sujets qui se multiplient dans les nouveaux travaux littéraires des auteurs et autrices : « Quand les pensées intrusives s’enracinent : discussion sur la santé mentale », « Devenir soi, s’affirmer queer » ou « Le monde du livre à l’ère de l’IA », par exemple.

Et, dans les tête-à-tête, Charlotte Aubin et Louise Latraverse parleront d’amour, Josée Blanchette et Claudia Larochelle aborderont le consentement et l’émancipation, alors que Biz discutera de paternité avec Martin Bélanger.

Le Salon de tout le monde

Le kiosque Je lis autochtone est de retour cette année, après un an d’absence. Des séances de dédicaces sont évidemment prévues et des ambassadeurs littéraires seront présents chaque jour pour communiquer leurs coups de cœur.

On aura aussi de nombreuses animations autour du feu, dans l’espace chaleureux qu’on a fabriqué, explique la responsable des événements pour « Je lis autochtone », Sophie Bellefeuille.

C’est important que les gens soient mis en contact avec ces littératures-là qui sont riches, diversifiées, intéressantes et nécessaires pour comprendre notre histoire qui a été donnée d’un seul point de vue auparavant. On commence à avoir plusieurs regards diversifiés sur l’histoire et il est important de leur faire de la place.

L’espace dédié aux zines et à la micro-édition, l’un des kiosques les plus appréciés lors de l’édition 2023, est de retour cette année. Pour la copropriétaire de la librairie N’était-ce pas l’été, Mélanie Guillemette, ce lieu de rassemblement est encore plus populaire cette année. Il va falloir ajouter une deuxième table pour nos ateliers l’an prochain, lance-t-elle.

Les zines sont mis de l’avant dans le cadre de tables rondes et de conférences autour de l’art imprimé alternatif. Je pense que beaucoup de gens ne connaissent pas les zines et ils sont contents de les découvrir, explique Mélanie Guillemette. Ce n’est pas facile à trouver partout, donc au Salon, on peut mettre les zines entre les mains des gens pour la première fois. Notre espace permet aussi d’entendre des voix du milieu littéraire qu’on n’entend pas souvent.

Après Saint-Michel en 2019, Montréal-Nord en 2022 et Côte-des-Neiges en 2023, c’est l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles qui sera mis de l’avant à l’occasion de son 350e anniversaire. Ce qu’on veut, c’est interpeller les citoyens de tous les secteurs de Montréal parce qu’on ne s’adresse pas qu’à une partie de la ville, confirme le directeur général du Salon du livre, Olivier Gougeon.

Plusieurs prix seront remis dans le cadre du Salon du livre de Montréal d’ici dimanche. Le premier prix Janette Bertrand sera décerné mercredi soir. Vendredi, Émilie Perreault couronnera la première œuvre lauréate du Prix littéraire Radio-Canada Caroline-Dawson récompensant « un roman ou un essai publié par un.e écrivain.e canadien.ne francophone émergent.e et issu.e de la diversité ».

Le Salon du livre de Montréal se poursuit jusqu’à dimanche, 1er décembre au Palais des congrès. Toute la programmation est disponible en ligne.