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Léa Pool ou l’art de durer

Source : Le Devoir

Arrivée au Québec en 1975, à 25 ans, Léa Pool ignorait que le cinéma québécois était en plein bouleversement grâce à Mireille Dansereau qui, trois ans auparavant, était devenue la première femme à signer un film de fiction québécois, La vie rêvée.

« J’arrivais de la et je ne connaissais pas du tout le cinéma québécois », se souvient la cinéaste, rencontrée à la Cinémathèque québécoise où sera présentée la rétrospective Léa Pool. Figures mouvantes, qui réunit ses 13 films de fiction. « J’ai commencé à étudier en communications à l’UQAM en 1975 et j’ai vu ce film bien après avoir décidé de faire du cinéma. J’ai fait des films sans me demander s’il y avait des femmes ou non qui faisaient des films. Ça m’a peut-être sauvée. »

En 1980, la réalisatrice fait une entrée remarquée avec Strass Café, son premier long métrage de fiction, louangé par les uns, décrié par les autres lors de sa projection au cinéma Parallèle. Puis La femme de l’hôtel (1984) et Anne Trister (1986) lui permettent de s’imposer comme l’une des figures de proue du cinéma féminin avec les Mireille Dansereau, Baillargeon, Anne-Claire Poirier, et Brigitte Sauriol.

« La femme de l’hôtel et Anne Trister ont tout de suite bien marché dans les festivals : les deux sont allés à . En 1988, À corps perdu a été en compétition à . Au Québec, dans l’ensemble, ils ont reçu de bonnes critiques. C’est sûr que ça m’a placée au début de ma carrière et m’a permis d’être sur

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