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La figure de la littérature acadienne Marguerite Maillet s’est éteinte jeudi, quelques jours à peine après avoir fêté son 101e anniversaire.
Publié à 18 h 16
Sa mort a été confirmée vendredi par la maison d’édition qu’elle avait fondée, Bouton d’or Acadie, dans une publication sur les réseaux sociaux.
Emblématique de la littérature jeunesse, Marguerite Maillet a multiplié les casquettes, se faisant écrivaine, chercheuse, enseignante, bibliographe, éditrice ou encore militante. La femme de lettres a mis un point d’honneur à faire rayonner et à transmettre la culture acadienne, notamment auprès du jeune public.
PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DE BOUTON D’OR ACADIE
La mort de Marguerite Maillet a été confirmée vendredi par la maison d’édition qu’elle avait fondée, Bouton d’or Acadie, dans une publication sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué rendant hommage à l’œuvre d’une vie, l’université de Moncton a rappelé son « rôle clé dans la création du premier cours de littérature acadienne » à l’université néo-brunswickoise ainsi que dans « l’établissement des fondements des études littéraires acadiennes ». Mme Maillet a également dirigé la chaire d’Études acadiennes à l’Université de Moncton.
Parmi ses écrits les plus connus, on retrouve son Anthologie de textes littéraires acadiens 1607-1975, la toute première anthologie de textes acadiens, parue en 1979. On lui doit aussi l’ouvrage Histoire de la littérature acadienne : de rêve en rêve.
C’est en 1995, alors âgée de 71 ans, qu’elle fonde, avec la poétesse et autrice jeunesse Judith Hamel, la maison d’édition Bouton d’or Acadie, dédiée à la littérature jeunesse.
Marguerite Maillet s’est vue décorée en 2006 de l’Ordre des francophones d’Amérique après avoir été faite membre de l’Ordre du Canada quelques années plus tôt. Le 16 mars dernier, l’écrivaine a reçu un ultime honneur de la part de la France, qui l’a faite chevalière des Arts et des Lettres pour souligner son engagement envers la langue française et la francophonie.