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Publié à 7h00 ✓ Lien copié Laila Maalouf La Presse
Sans rien ni personne
Marie Laberge
Québec Amérique
« J’aime lire, mais j’aime avoir le temps, je n’aime pas être pressée. Il y en a qui lisent tous les jours un petit peu, moi, j’aime plonger dans les livres, m’investir à fond dans la lecture. Je lis très peu de livres politiques ; je ne lis pas de livres qui me rappellent mon quotidien, je veux en sortir et aller dans des domaines complètement différents. Celle qui sait me sortir de mon quotidien avec ses personnages, c’est Marie Laberge. Ce que j’aime chez elle, c’est la force de la description du personnage. Tu le comprends, tu le vis — il n’y a rien de superficiel dans les descriptions. Tu rentres vraiment dans cette peau. Sans rien ni personne, c’est un peu différent parce que c’est un roman policier. Mais il y a d’autres sortes de choses, la fin de la vie d’un homme qui veut comprendre ce qui s’est passé avec sa fille, ce lien filial, la dureté de la vie parce que les personnages n’ont pas eu des vies faciles, même traumatisantes à la limite, la résilience qu’on découvre, aussi. Parfois, on achète par auteur ; Marie Laberge est un exemple de ça. C’est sûr qu’il y aura un Marie Laberge avec moi cet été.