Source : Le Devoir
Antépisode de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Les anneaux de pouvoir, série se déclinant en huit épisodes et qui devrait s’étirer sur cinq saisons, pourrait bien diviser autant les lecteurs de J.R.R. Tolkien que les admirateurs de Peter Jackson, malgré ses grandes qualités visuelles et sa volonté de respecter à la fois l’oeuvre littéraire et cinématographique. Inspirée des appendices du Retour du roi, la nouvelle et plus coûteuse production d’Amazon Studios à ce jour nous ramène au Second âge, à l’époque où l’elfe Galadriel, narratrice du récit, était une fougueuse guerrière assoiffée de vengeance, soit mille ans avant que Frodon et ses compagnons partent à la recherche du précieux anneau unique.
Incarnée chez Jackson par l’incomparable Cate Blanchett, Galadriel emprunte ici la beauté elfique de la non moins prodigieuse Morfydd Clark, vue dans l’excellent thriller d’horreur Sainte Maude, de Rose Glass. Alors que les Elfes tiennent pour mort le maléfique sorcier Sauron, Galadriel, qui lui en veut d’avoir tué son frère bien-aimé, croit que celui-ci attend le bon moment pour semer la terreur. Ayant juré de retrouver Sauron, elle n’aura d’autre choix que de s’éloigner des siens.
En parallèle de la quête de Galadriel, que l’on souhaite, après les deux premiers épisodes dévoilés jeudi, plus étoffée, les créateurs de la série, Patrick McKay et John D. Payne, qui en sont à leurs premières armes, proposent des personnages inventés de toutes pièces, dont l’humaine Bronwyn (Nazanin Boniadi) et son amoureux, l’elfe Arondir (Ismael Cruz Cordova), et des sous-intrigues prétextes à
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