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«Les années s’écoulent lentes et légères», Gilles Archambault

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« Les années s’écoulent lentes et légères » et, fidèle à lui-même, Gilles nous offre un nouveau titre. Un recueil de nouvelles, quatrième en séquence, qui s’inscrit dans la foulée du précédent. Vingt-deux très courtes nouvelles — à l’exception de la dernière — nous invitent ainsi à de brèves rencontres avec des personnages qui semblent parfois se superposer, préoccupés par un passé révolu et, surtout, une fin imminente : « Je ne peux m’empêcher de penser que je vois Georges pour la dernière fois peut-être. Les idées de ce genre me terrorisent. Comme si je croyais que tout devait durer éternellement. » Que reste-t-il à saisir d’une vie qui s’achève ? Pétris d’humilité, les personnages interrogent la tombée de l’existence et l’empreinte qu’une vie abandonne derrière elle, tout en singularisant l’expérience de l’écriture. Entre lucidité et apaisement, les mots de l’écrivain demeurent incandescents : « Si j’ai écrit, c’était tout bonnement parce que la vie ne me suffisait pas. Je voulais essayer de la comprendre. Très tôt je me suis aperçu de l’inutilité de ma démarche, mais j’étais incapable de m’arrêter. »

Les années s’écoulent lentes et légères

★★★

Gilles Archambault, , , 2025, 112 pages

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