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«Les femmes du square»: une nounou qui a du bagou

Source : Le Devoir

Afin d’échapper à une bande de malfrats à qui elle doit de l’argent, Angèle (Eye Haïdara, remarquée dans Le sens de la fête), Ivoirienne sans papiers, sans peur, mais pas sans reproches, trouve un emploi de nounou avec chambre incluse dans un chic quartier grâce à Wassia (Bwanga Pilipili), sa charitable voisine qui élève seul son fils. Si Hélène (Léa Drucker), sa nouvelle patronne, mère d’un poupon et d’un garçon de 10 ans, Arthur (Vidal Arzoni), trouve grâce à ses yeux, Angèle découvre bientôt que les nounous qu’elle rencontre au square n’ont pas toutes la même chance qu’elle.

Tandis que Wassia est victime d’injustice de la part de ses riches employeurs, (Élodie Navarre) et Paul Berthuis (Pascal Réneric), Angèle n’hésite pas à se faire passer pour une avocate. Entre alors en scène Édouard (Ahmed Sylla), un vrai avocat, qui, succombant au charme dévastateur d’Angèle, lui promet d’aider Wassia. Cependant, le supérieur hiérarchique d’Édouard, Henri (Louis-Do de Lencquesaing), est un très bon ami des Berthuis…

S’inspirant de la relation de son fils et de sa nounou, Julien Rambaldi (C’est la vie) signe une charmante comédie à saveur sociale dont la plus grande qualité est le talent de sa vedette principale, l’éblouissante Eye Haïdara. De presque toutes les scènes, l’actrice parvient à faire croire qu’Angèle, « filoute » sapée comme une fleur de macadam, fomente, en se livrant à quelques entourloupettes, une revanche des landaus dans les quartiers bobos. Ces derniers, hormis le personnage de Léa Drucker, touchante mais trop peu exploitée en

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