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«Les hommes de Poutine»: Poutine et Trump, de curieux frères

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Le président russe, Vladimir Poutine, qui a fait carrière dans le KGB, principal service de renseignement de l’Union soviétique entre 1954 et 1991, s’associe, grâce à cette position, aux oligarques corrompus qui prennent le pouvoir en lors de la chute du communisme, avant de soudoyer des fonctionnaires occidentaux. Voilà la thèse, dans un livre-choc, de la journaliste britannique Catherine Belton, qui a travaillé à .

Ex-correspondante dans cette capitale du quotidien londonien Financial Times, elle a interviewé une multitude de personnalités économiques et politiques russes pour percer le mystère de l’étonnante transformation de leur pays depuis 1991. En est le fruit son ouvrage gigantesque Les hommes de Poutine, qui, traduit de l’anglais par Olivier Bougard et Anne Confuron, regorge de témoignages, parfois sujets à caution, mais offrant, dans l’ensemble, des garanties de véracité.

En s’appuyant, en plus des témoignages de Russes, sur celui de Thomas E. Graham, expert américain de la Russie à l’Université Yale et parfois conseiller à l’ambassade des à Moscou, Catherine Belton souligne que « la révolution qui achevait sept décennies de pouvoir communiste s’est faite presque sans effusion de sang parce que beaucoup au sein du système ne voulaient pas que le Parti ni le socialisme survivent ». Elle conclut : « L’effondrement a été un délit d’initié. »

Extrait des «Hommes de Poutine»

Ce bouleversement dépasse les frontières de la fédération de Russie, issue de la défunte Union soviétique. L’essayiste britannique estime que les hommes de Poutine visent « à construire un pont avec le passé

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