Les lectures obligatoires à l’école

Mariana Mazza a rencontré des élèves du Collège Esther-Blondin et deux de leurs profs. Elle a demandé aux élèves ce qu’ils et elles aimaient des livres, et si certaines lectures obligatoires avaient été pénibles. Elle a aussi voulu savoir quels étaient les critères de sélection de ces livres imposés.

« L’intérêt des jeunes, forcément, mais aussi leur amener des nouveautés. Peut-être des auteurs auxquels ils n’auraient pas pensé. Je pense à Michel Rabagliati. Il est né au début des années 60. Il présente ses souvenirs personnels de quand il était enfant. La littérature, ça permet d’aller cocher tellement de cases. On est capable, à partir de Paul au parc, d’aller toucher au volet sexualité dans l’ensemble du secondaire. Je ne suis pas certain que c’est nécessairement ce que les jeunes seraient allés voir naturellement. »

Au cours de la discussion, il a aussi été question de la difficulté, en classe, de parler de sujets sensibles.

« En même temps, c’est une formidable opportunité de mettre en lumière des réalités auxquelles on est tous confrontés un jour ou l’autre. Et je trouve que la littérature, pour ça, c’est merveilleux. Il n’y a pas de limites. »