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«Les rayons gamma», ode à la diversité, ode à la jeunesse

Source : Le Devoir

Dans son premier film, À l’ouest Pluton (2008), réalisé en tandem avec Verreault, offrait un portrait juste et profondément touchant des rêves, blessures, hantises et élans de l’adolescence à travers le quotidien de 10 jeunes d’une polyvalente d’une banlieue de Québec.

Quinze ans plus tard, le cinéaste récidive avec Les rayons gamma, une fresque riche et complexe dépeignant la réalité d’adolescents du quartier , à , soupesant, par son approche documentaire héritée du cinéma direct, le courage, la solidarité et les embûches qui parsèment la quête identitaire de ceux qui sont, malgré eux, parachutés entre deux cultures — et qui doivent apprendre, encore davantage que la majorité, à exister à l’extérieur du regard des autres.

On y fait la rencontre d’, un ado solitaire qui reçoit la visite de son cousin extraverti, , venu du pour les vacances. Entre fêtes et attractions touristiques, Abdel deviendra vite épuisé, tant par l’énergie que par le monologue intempestif d’Omar, au point de le larguer dans une station de métro. Puis, il y a Fatima, une caissière de supermarché dont la relation avec la meilleure amie est menacée par de mauvaises fréquentations. Enfin, il y a , un jeune introverti et passionné de pêche. Lorsqu’il trouve sur la berge une bouteille échouée contenant un numéro de téléphone, il entreprend une conversation avec une femme qui bouleversera sa vision du et des autres.

À travers les aléas du quotidien, les discussions autour d’un pique-nique, les soirées au parc

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