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«Les rois de la piste»: le plaisir coupable de la redite

Source : Le Devoir

Rachel (Fanny Ardant) est cuisinière à domicile chez de riches propriétaires parisiens. Du moins, c’est ce qu’on croit pendant les premières minutes de Les rois de la piste, une comédie policière qui s’appuie majoritairement sur les coups de théâtre et les apparences trompeuses. Car cette dame gracieuse et volubile est plutôt à la tête d’une bande de criminels. Pendant qu’elle sert le vin, ses fils Sam (Mathieu Kassovitz) et Jérémy (Nicolas Duvauchelle) et son petit-fils Nathan (Ben Attal) cambriolent, bas de nylons sur le nez, l’appartement d’en face, qui appartient à l’un des convives que nourrit Rachel.

Or, lorsqu’un malaise force l’un des invités à regagner ses pénates, déclenchant du même coup le système d’alarme, les malfrats doivent prendre la poudre d’escampette. Resté derrière, Jérémy s’empare d’un tableau de la peintre Tamara de Lempicka qui le fascine, sans savoir que ce dernier est d’une valeur inestimable. Arrivés sur place, les policiers coincent le jeune Nathan, qui écope de trois ans de prison.

À sa sortie, il est accueilli par sa grand-mère et son père, Sam. Ensemble, ils partent en cavale à bord d’une minifourgonnette, résolus à retrouver Jérémy et l’argent du tableau. À ce trio vaudevillesque se greffe Céleste (Laetitia Dosch), une détective privée engagée par une compagnie d’assurances, qui séduira Sam pour tenter d’être la première à mettre la main sur la toile dérobée.

Dans cette première incursion en comédie, Thierry Klifa (Le héros de la famille, Une vie à t’attendre) frappe plusieurs coups de circuit avec ce récit espiègle, rempli de

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