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«Les saumons de la Mitis», rêver pour ne plus faire barrage

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, avec sa pièce J’aime Hydro, a sillonné le Québec, embrassant le territoire et harnachant nos coeurs pour explorer notre relation à Hydro-Québec. Six ans après sa première représentation, l’aventure a joué l’an dernier son ultime chapitre, mais Christine Beaulieu n’avait pas dit son dernier mot.

Invitée par l’architecte Pierre Thibault à créer une carte blanche au coeur des Jardins de Métis, l’autrice a choisi de s’inspirer des saumons et de leur parcours qui remonte la rivière Mitis. Présentée durant les étés 2021 et 2022, sa pièce Les saumons de la Mitis a été adaptée dans un album, avec la complicité de l’illustratrice Caroline Lavergne.

On est d’emblée invités sur la scène du spectacle, dont la scénographie, apparemment simple, est d’une redoutable efficacité. Campée sur une véranda transformée en quai, la pièce se déroule dans l’eau. Nous sommes un saumon. Pas encore, à vrai dire : « Dans le ventre de notre maman saumon qui est retournée là où elle est née, dans sa rivière natale, pour frayer. Elle cherche le meilleur endroit pour nous déposer. »

Nous remontons la rivière Mitis jusqu’à la frayère, où notre maman dépose ses oeufs, 8000 au total. Ensemble, nous affrontons les épreuves qui nous déciment — prédation animale, humaine, conditions hivernales, notamment —, subissant de nombreuses transformations : d’oeufs à alevins, à tacons, à saumoneaux, à saumons adultes.

Le parcours des saumons est périlleux, « mais un équilibre naturel s’est maintenu d’un millénaire à l’autre ». C’était, cependant, avant que des humains ne s’installent, de plus en

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