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«Les tricheurs» : le golf, cette comédie humaine

Source : Le Devoir

Les tricheurs, deuxième long métrage de Louis Godbout, a tout d’un audacieux pari. Féru de golf, le réalisateur a choisi de se servir du sport, de son terrain et de ses conventions rétrogrades pour regarder à la loupe — et avec humour — les travers d’une société où l’hypocrisie et les faux-semblants règnent en maîtres.

Le terrain de golf comme microcosme, donc, où les forêts cachent des secrets inavoués, où les trappes de sable font tomber les masques, où les vents contraignent à changer de direction et les étangs, à déclarer forfait.

L’entreprise, à mi-chemin entre la satire et le cynisme, exploite avec intelligence le côté burlesque d’un sport pétri de contradictions, où le vernis des apparences fait figure de religion et menace, comme toute bonne foi, de craquer à tout moment.

Par un bel après-midi d’été, Hubert (Benoît Gouin) et André (Steve Laplante), deux amis et partenaires d’affaires dans le milieu des résidences pour personnes âgées, se joignent à Florence (Christine Beaulieu), la petite amie du premier, pour une partie de golf.

La paix sera toutefois de courte durée, perturbée par l’arrivée impromptue de Michel (Alexandre Goyette), invité à se joindre à la partie après avoir « accidentellement » frôlé les acolytes avec trois de ses balles. Très vite, il apparaît clair que le hasard n’a rien à voir avec cette rencontre, qui bouleversera l’apparente harmonie du trio et fera éclater au grand jour de perturbants secrets.

Louis Godbout signe un scénario maîtrisé et se sert de la progression logique

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