Image

«Les yeux fermés»: remuer le passé

Source : Le Devoir

Première série originale de la scénariste Anita Rowan et de la réalisatrice Jeanne Leblanc, Les yeux fermés met en vedette Magalie Lépine-Blondeau dans le rôle d’Élise Dénommé, enseignante au secondaire, qui, près de 30 ans après le suicide de son frère aîné, Simon (Léokim Beaumier-Lépine), cherche à comprendre ce qui a poussé l’adolescent à se jeter dans la rivière.

« J’ai écrit cette histoire sur le deuil alors qu’on entrait en pandémie, raconte la scénariste rencontrée lors d’un point de presse suivant la projection des deux premiers épisodes. Quand j’y repense, j’avais le set-up parfait parce qu’il y a eu beaucoup de deuils à faire durant cette période. Un mois avant la pandémie, j’avais donné naissance, alors j’ai écrit la série avec ce nouveau-né dans une espèce de cocon où j’ai réfléchi sur le deuil, même si c’était une expérience que je n’avais jamais vécue. Ce qui m’a frappée en voyant la série, c’est à quel point c’est aussi un polaroïd d’une époque. Ça m’émeut de voir à quel point la vie a changé en 30 ans. »

Tandis que sa mère, Lorraine (Anie Pascale), avec qui elle vit une relation tendue depuis le départ de son père (Patrice Dubois) et la noyade de son frère, refuse de revenir sur le sujet, Élise remue ciel et terre pour éclaircir le mystère, après avoir trouvé sur son pare-brise, le lendemain des retrouvailles de la cohorte de Simon, une note anonyme : « On a tous joué un rôle dans la mort de Simon. Certains plus que d’autres. »

[...] continuer la lecture sur Le Devoir.

Laissez un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *