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L’été où tout a fondu | L’été de toutes les tragédies (8/10)

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Combien romans nous prennent aux tripes au point d’en avoir la chair de poule bien après les avoir refermés, rien qu’à poser les yeux sur la couverture ?

Publié le 10 septembre ✓ Lien copié Laila Maalouf

L’été où tout a fondu est le premier roman de Tiffany McDaniel, qu’elle a écrit à l’âge de 31 ans, soit quatre ans avant , le titre qui a révélé cette jeune écrivaine américaine il y a deux ans à peine, en raflant quantité de (dont le Prix des libraires du ).

On est dans une petite ville fictive de son Ohio natal, en 1984. En plein cœur de la Bible Belt. Là où c’est encore Dieu qui fait la loi.

Le narrateur, Fielding, revient sur cet été torride qui scindera sa vie en un avant et un après. Tout le est à cran en raison de la chaleur inhabituelle qui s’est abattue sur la ville. Son , un procureur qui est hanté par les principes de justice, de bien et de mal, a l’idée de placer une annonce inusitée dans le journal invitant le diable à lui rendre visite.

C’est ainsi que, contre toute attente, la famille va accueillir un orphelin noir qui prétend être le diable en personne. L’arrivée de l’adolescent dans cette petite ville blanche entraînera une série d’évènements tragiques, trahissant un racisme aux racines profondes.

Pour Fielding, ce garçon qui le suivra dans ses errances dans les champs et les collines sera comme un frère ; mais il paiera cette amitié indéfectible de la perte de son innocence

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