Harry Bosch se fait vieux ; d’autant plus que certaines de ses enquêtes l’ont marqué au plus profond de son corps et que, les années s’accumulant au compteur, il en paie désormais le prix tous les jours. Même que cette intoxication radioactive dont il s’était difficilement remis (voir À genoux) semble le rattraper… N’empêche que lorsque Renée Ballard — qui dirige maintenant les Affaires non résolues au LAPD — lui propose de reprendre du service, il n’hésite pas une seconde.
C’est un retour en terrain connu pour Bosch ; il a déjà réglé plusieurs affaires durant ses longues années aux cold cases et il retrouve rapidement ses marques. Sa nouvelle « équipe » est un peu spéciale, mais il est d’abord là pour mener à terme son enquête sur le massacre d’une famille complète — père, mère et enfants — retrouvée quelques années plus tôt dans le désert de l’arrière-pays de la Cité des anges. Mais il doit d’abord se pencher avec Ballard sur un autre cas non réglé impliquant la soeur assassinée du conseiller municipal qui est responsable de la résurgence de l’unité des Affaires non résolues.
Et, bien sûr, rien ne se passe tout à fait comme on aurait pu le souhaiter.
Quand on a du flair…
D’abord parce que le « contrôle politique » sur l’escouade est constant… ce qui horripile Bosch. Quand, en plus, il deviendra évident qu’une taupe fait partie de l’équipe, les choses prendront vite une tournure étonnante. Mais aussi et surtout parce que ce bon vieux Harry a encore du flair
[...] continuer la lecture sur Le Devoir.