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«L’hospitalité au démon», Constantin Alexandrakis

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Après la naissance de sa fille, dans « les brumes du Grand  », entre le nord de la et un imaginaire, un homme, Constantin Alexandrakis, est rattrapé par les souvenirs d’attouchements sexuels qu’il a subis entre ses 9 et 14 ans aux mains d’un ami de sa mère. Il est surtout ébranlé lorsque surgit « l’impression innommable, terrifiante […] qu’il pourrait lui-même violer son enfant ». « Le malheur de l’homme est d’avoir été enfant », écrivait Frantz Fanon. C’est ce malheur que creuse l’auteur, né en 1978, après Deux fois né (Verticales, 2017), autobiographique dans lequel il racontait l’existence d’un qu’il avait cru mort. Dans L’hospitalité au démon, à la lumière du mouvement #MeeToo et du de Springora, il transforme aujourd’hui son expérience en abus de pouvoir et en violence. Il y injecte un souffle, quelque chose de haletant, avançant comme un équilibriste entre la colère, le désir de vengeance et l’autodérision. Un exorcisme, même si « le combat est interminable ».

L’hospitalité au démon

★★★ 1/2

Constantin Alexandrakis, Verticales, , 2025, 240 pages

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