En cavale depuis le début des années 1970, après la mort de sa mère dans un attentat terroriste perpétré par le groupe auquel elle appartenait, en détresse après la mort accidentelle de son mari et de son fils, Amelia, une illustratrice médicale dans la trentaine, monte, à San Francisco, dans un bus à destination du Mexique sans regarder derrière elle. Elle va aboutir dans un pays d’Amérique centrale anonyme, au bord d’un lac entouré de volcans, dans le petit village de La Esperanza (l’espoir), et s’installer à La Llorona, un hôtel défraîchi de quatre chambres tenu par une vieille Américaine. Un lieu chargé de mystères et de beauté dont elle va hériter, avant de se mettre à rénover les lieux tout en se reconstruisant, à coups de rencontres et d’aquarelles. Malgré l’exotisme chaleureux et le cortège de bons sentiments qui le traversent, L’hôtel des oiseaux, le douzième roman de l’Américaine Joyce Maynard, progresse selon une mécanique aux ressorts un peu grossiers, de facilités en invraisemblances.
L’hôtel des oiseaux
★★★
Joyce Maynard, Traduit de l’anglais (États-Unis) par Florence Lévy-Paoloni, Philippe Rey, Paris, 2023, 528 pages
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