Source : Le Devoir
Au cours des prochaines semaines, Le Devoir propose une incursion dans des librairies indépendantes uniques et ancrées dans leur communauté pour faire découvrir les histoires, les rêves et les coups de coeur de celles et ceux qui les portent à bout de bras. Aujourd’hui, la librairie Michel Fortin, seule librairie spécialisée dans l’apprentissage des langues en Amérique.
« Apprendre une autre langue est un peu comme devenir quelqu’un d’autre. » Si ces mots d’Haruki Murakami sont vrais, alors franchir le pas de la librairie Michel Fortin, à Montréal, c’est ouvrir la porte à une myriade de façons d’appréhender le monde.
Cet établissement, le seul du genre sur le continent américain, offre une kyrielle de ressources — méthodes, jeux, livres et dictionnaires — pour l’apprentissage des langues étrangères.
Dès qu’on pousse la porte de la boutique, située sur l’avenue du Parc, le ton est donné. Sur le présentoir sont exposés une dizaine d’exemplaires — en hébreu, en allemand, en mandarin, en espagnol, en italien et même en latin — du livre Le Petit Prince, d’Antoine de Saint-Exupéry. « J’ai même un exemplaire en croate », lance une cliente avec un clin d’oeil. « Le Petit Prince est un bel ambassadeur des langues, soutient Ronald Thibault, directeur et propriétaire de la librairie. Parce qu’il vientd’ailleurs, parce qu’il s’intéresse sincèrement à l’autre, il est un symbole des possibilités que recèle l’apprentissage d’une langue. Le livre est aussi une excellente première lecture, puisque l’histoire est connue et que la narration est simple et accessible. »
Derrière, d’immenses
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