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Le regroupement Livres Québec estime que la lecture peut aider la société québécoise à se remettre des défis engendrés par la pandémie.
Photo : Getty Images / FatCamera
Livres Québec, un regroupement d’associations professionnelles du milieu du livre québécois, souhaite faire de la lecture un enjeu électoral. Pour la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, il demande aux partis politiques de s’engager à en faire une priorité nationale pendant au moins un an.
Dans une lettre ouverte également signée par des organismes du milieu de l’éducation, des affaires et de la santé, il revendique la mise sur pied d’un comité spécial, pluridisciplinaire et interministériel disposant de sommes d’argent significatives afin de mettre en œuvre un plan d’action qui place la lecture au cœur de la société québécoise.
Nous sortons de deux années hors du commun qui laisseront des traces dans la société et dont nous ne mesurons pas encore toutes et tous les conséquences. Nous parlons beaucoup de décrochage scolaire, de désinformation, de santé mentale, de dépendance aux écrans, de pénurie de main-d’œuvre, ont écrit les signataires.
La lecture, si elle ne règle pas tout, nous paraît être un élément à valoriser auprès de toutes les Québécoises et de tous les Québécois, car son apport est plus que bénéfique : il est nécessaire et indispensable pour une société prospère, peut-on lire.
Créer une culture de la lecture
On croit qu’il est temps de créer une culture de la lecture, résume Laurent Dubois, directeur général de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois.
Souvent, dit-il, les gens aiment lire durant l’enfance. Mais à l’adolescence, plusieurs perdent le goût de la lecture et n’y retournent pas à l’âge adulte, selon lui.
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