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Lumières vives | René Lévesque, grand critique de cinéma

Paru en premier sur (source): journal La Presse

De décembre 1947 à novembre 1949, entre ses passages comme correspondant sur les champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale et de Corée, a entre autres été critique de cinéma à l’hebdomadaire Le Clairon de Saint-Hyacinthe. Le professeur de cinéma -Pierre Sirois-Trahan en a fait un recueil qui paraît chez . Explications.

Publié à 7h00 ✓ Lien copié André Duchesne Retour dans le temps

À l’été 1946, René Lévesque est sur le point de célébrer ses 25 ans (il est né le 24 août 1922). De retour des champs de bataille en Europe, il reprend son travail à et il collabore avec Le Clairon de Saint-Hyacinthe, hebdomadaire maskoutain qui a des antennes à et à . Lévesque écrit d’abord des chroniques sur la radio et les spectacles. Puis, le 5 décembre 1947, il prend le relais d’un certain M. Lefebvre (pseudonyme de Marcel Vleminck) à la chronique de cinéma. Chaque semaine, celle-ci est très bien jouée dans le haut de la page 4 avec un petit dessin d’un projecteur et le mot CINÉMA bien visible. Son premier texte porte sur la comédie Life with Father de Michael Curtiz (réalisateur de Casablanca), adaptation d’une pièce de . Lévesque avoue avoir un « faible » pour la comédienne Irene Dunne, mais ne dit pas un mot d’une certaine Elizabeth Taylor, quoiqu’il reconnaisse que toute la distribution est « solide et bien équilibrée ».

La découverte

Professeur de cinéma au département de littérature, théâtre et cinéma de l’Université Laval, Jean-Pierre Trahan-Sirois a « découvert » ces chroniques par l’intermédiaire d’un ami, Sébastien Hudon, historien de la photographie et commissaire d’expositions. « Il m’a envoyé une chronique sur Orson Welles, en me demandant si le signataire

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