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(Montréal) Beaucoup le connaissent comme un ardent défenseur de la souveraineté du Québec, comme un politicien chevronné ou comme un ancien journaliste, mais peu de gens savent que René Lévesque a été un critique de cinéma, et assez doué, selon Jean-Pierre Sirois–Trahan, directeur du programme de cinéma à l’Université Laval.
Publié à 13h19 ✓ Lien copié Katrine Desautels et Martin Leblanc La Presse Canadienne
Son livre Lumières vives, publié aux Éditions du Boréal, sera disponible dans les libraires du Québec le 1er novembre. Le bouquin de 368 pages présente un « Lévesque insoupçonné », selon M. Sirois-Trahan.
Il savait déjà que René Lévesque avait écrit quelques chroniques de cinéma, mais en faisant des recherches, il s’est aperçu que l’ancien premier ministre du Québec a tenu une chronique hebdomadaire pendant deux ans.
« Les gens en cinéma ne savaient pas vraiment que René Lévesque avait été un vrai critique de cinéma, pas juste un journaliste qui avait écrit sur des films, indique M. Sirois-Trahan. C’est une mise à jour d’un temps oublié de sa vie, et aussi de l’histoire de la critique au Québec. On se rend compte que c’est véritablement l’un des premiers critiques modernes au Québec. »
Le livre plonge dans une période que M. Lévesque appelait « son entre-deux-guerres », c’est-à-dire entre la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée. Par la suite, il deviendra beaucoup plus connu notamment comme reporter et animateur télé, notamment à l’émission d’information Point de mire.
« C’est une partie de sa vie qu’on connaît très peu », souligne le professeur de cinéma. C’est à cette époque que René Lévesque va se marier et avoir son premier